Quel kimono judo femme choisir ? avis et comparatif

Le point de départ pour choisir un kimono judo femme est le niveau de pratique. Une débutante a intérêt à privilégier un judogi souple et facile à vivre pour apprivoiser les gestes sans gêne. Une pratiquante intermédiaire qui s’entraîne plusieurs fois par semaine gagnera en durabilité avec un tissu plus dense et des renforts visibles. En compétition, un modèle plus rigide et homologué IJF apporte tenue, résistance aux saisies et conformité aux règles.

La taille vient ensuite. La plupart des marques fonctionnent par stature : on retient en général la taille réelle, avec une marge de +5 à +10 cm selon la coupe et l’éventuel rétrécissement au lavage. L’objectif est d’obtenir des manches et un bas de pantalon à la bonne longueur, sans excédent qui gêne les déplacements ni manque d’aisance dans les saisies. En cas d’hésitation entre deux tailles, mieux vaut choisir la plus grande pour conserver la liberté de mouvement.

La coupe joue un rôle clé pour le confort. Beaucoup de références sont unisexes, mais certaines proposent une coupe plus ajustée (slim/regular) qui suit mieux la morphologie féminine sans serrer au niveau des épaules, de la poitrine ou des hanches. Le col doit rester agréable au porté : trop rigide, il fatigue sur les premières séances ; trop souple, il manque de tenue en randori. Côté pantalon, un cordon fiable ou une taille élastique assure un maintien propre, y compris lors des déplacements au sol.

Le grammage conditionne la sensation et la longévité. Un 300–350 g/m² convient bien pour démarrer : léger, maniable, facile d’entretien. Pour une pratique régulière, 500–650 g/m² offre un excellent compromis entre solidité et confort. Au-delà de 700 g/m², on entre dans l’univers compétition : plus rigide, plus stable en saisie, mais aussi plus exigeant à porter. Dans tous les cas, privilégier un tissage grain de riz (sashiko) pour la veste et des renforts aux genoux, aux aisselles et au col.

Le budget doit rester proportionné à l’usage. Un premier achat peut rester en entrée/milieu de gamme avec un très bon rapport qualité/prix. Il sera toujours possible d’évoluer vers un judogi plus technique si la fréquence d’entraînement augmente. Enfin, penser à l’entretien : lavage à 30 °C, évitez le sèche-linge pour limiter le rétrécissement, et sortez la veste rapidement du tambour pour préserver la coupe.

Un bon kimono judo femme est celui qui correspond au rythme réel de pratique : souple et accessible pour débuter, renforcé pour l’entraînement régulier, et plus rigide pour la compétition. En gardant ces repères, niveau, taille, coupe, grammage et budget, le choix devient simple.